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Certains systèmes de filtrage ont un impact considérable sur la navigation Internet faite par les enfants. Voici les trois types de systèmes couramment usités :
1- un système géré par des logiciels ou des Fournisseurs d'Accès à Internet (FAI). À partir de mots clés ou d'images présélectionnées, il détermine les sites à bloquer.
2- un système de logiciels ou Fournisseurs d'Accès à Internet fonctionnant à partir d'un listing "oui/non" d'approbation, les sites tagués "non" étant fortement déconseillés aux enfants.
3- le système ICRA (Internet Content Rating Association) disponible gratuitement via l'UE. Ce système d'identification est volontaire et il marque les sites convenant à une audience plus jeune. Toutefois, il a ses limites puisque pour l'instant il procède d'un marquage volontaire de la part des propriétaires de sites et la pratique n'est pas encore généralisée.
Google n'est pas en reste dans l'histoire. Grâce à cette page de filtrage : http://www.google.com/support/bin/static.py?page=searchguides.html&ctx=preferences&hl=fr
Les parents ont désormais un outil supplémentaire pour gérer la navigation de leurs enfants. Adapté pour épurer les résultats via son moteur de recherche, le filtre SafeSearch procède à un triage en fonction de certaines images figurant sur un black listing. Les sites à caractère sexuel sont ainsi d'emblée éliminés. Un filtrage modéré supprimera les sites non désirés en fonction des images à caractère sexuel tandis qu'un filtrage strict s'étendra à toutes recherches sur le net. Dans sa volonté de présenter un net convenable à tous, Google, par le biais de SafeSearch, se responsabilise et offre aux internautes de participer à cette classification en identifiant les failles possibles de SafeSearch. Une action somme toute judicieuse !
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Il reste toutefois que le meilleur filtre de protection pour vos enfants est encore l'espace occupé par l'ordinateur dans la maison. Il doit absolument se trouver sur un axe passant, un endroit fréquenté par tous les membres de la famille de façon régulière. Les ordinateurs perso dans la chambre de l'enfant ou de l'adolescent sont à bannir. Ce serait le moyen parfait de favoriser son isolement et de consentir à ce qu'il échange avec de potentiels prédateurs. Car cette réalité est indéniable. On ne compte plus le nombre de jeunes qui tombent entre les pattes de réseaux pédophiles ou de prostitutions, ou encore de sectes et de groupements haineux. De plus, sur le net, on trouve un attirail de formules négatives, de la fabrication de bombes artisanales aux méthodes de suicide les plus efficaces.
Internet demeure la grande invention des dernières décennies. Mais il est capable du meilleur comme du pire. Afin de sensibiliser les enfants à ses pièges, il convient de leur faire prendre conscience que le net est encore, pour l'instant du moins, un endroit où le mensonge et l'artifice sont choses courantes. Aucun contrôle de la qualité de l'information, de l'authenticité de l'information n'est encore possible, sauf par le biais de recommandations d'institutions reconnues. De même qu'il reste pratiquement impossible d'authentifier l'identité d'un interlocuteur vis les espaces de discussion. L'enfant, peu importe son âge, doit impérativement comprendre que la petite Valérie, 10 ans, avec laquelle il croit discuter, peut être en réalité un Lionel, 49 ans…
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90% des adolescents ont déjà vu des films XXX
Le sexe sur le net est un des principaux intérêts pour les adolescents avec les jeux en réseaux. Malheureusement, les contenus explicites sont largement visités par des jeunes qui découvrent ainsi la sexualité. Toutefois les impacts de cette visibilité dans l'esprit de ces jeunes est catastrophique. Les sites pornographiques véhiculent une image de la sexualité qui reste très loin de la réalité, tout en promouvant une misogynie à peine déguisée. Les résultats de ce "brainwashing" du milieu pornographique est que les jeunes construisent leur sexualité sur de faux repères, de fausses valeurs et bien souvent exigent de leurs partenaires des gestes qui ne conviennent pas au respect de chacun. De plus, l'âge des premières relations sexuelles baisse de plus en plus et les jeunes commencent à expérimenter le sexe dès l'âge de 13 ans. Reste à déterminer si le fait de voir des images de nature sexuelle sur le net influence les enfants à se commettre sexuellement de plus en plus jeunes ou si, de toute évidence, il s'agit d'une influence sociale engendrée par un libéralisme général.
Autre constat intéressant, la grande majorité de ces adolescents qui consomment du contenu érotique ou pornographique sur le net sont des garçons. Les filles ne sont sans doute pas moins curieuses mais les images mettant en scène des femmes soumises et humiliées ne leur donnent sans doute pas envie de pousser plus loin.
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